La mise en garde du Réseau Afrique Europe Interact/Section du Mali aux chefs d’Etat : «Ne signez pas des accords de réadmissions ou la reconnaissance d’un laissez-passer européen»
Quelque chose se passe au sommet de La Valette sur la migration qui se tient actuellement les 11 et 12 novembre à Malte. Selon de observateurs bien avertis, cette rencontre va être sanctionnée par la signature d’un engagement par l’ensemble des chefs d’Etats africains présents ; lequel engagement, s’inquiète-t-on, consiste à rapatrier tous les migrants économiques vers leurs pays d’origines. Ce, pour mieux gérer l’affluence des migrants dits «réfugiés de guerre».
Au nombre de ces organisations de la société civile malienne qui ont levé le ton figure le réseau Afrique-Europe-Interact /Section du Mali. Pour ce regroupement, le sommet de la Valette initié par le conseil de l’union européen, a pour but principal de faire signer aux chefs d’Etas africains un engagement pouvant permettre aux pays hôtes d’expulser légalement tous les migrants économiques vers leurs pays d’origines. « Ne signez pas des accords de réadmissions ou la reconnaissance d’un laissez-passer européen», ont calmé, à l’endroit des chefs d’Etats africains, les responsables du réseau Afrique-Europe-Interact /Section du Mali dans une lettre ouverte rendue publique à la veille de la rencontre.
Au sommet de la Valette, environ 4.000 participants sont attendus dont les chefs d’État de 35 pays africains et de 28 pays européens. Le sommet, indique-t-on de façon officielle, doit se rallier non seulement au sommet sur la migration et la mobilité qui a eu lieu en avril 2014 à Bruxelles, mais en plus, il devra servir à relayer les résultats récents du processus de Rabat entamé en 2006 en intégrant le processus de Khartoum en vigueur depuis 2014.
Les deux processus, explique-t-on, sont consacrés en grande partie au contrôle des migrations, mais dans celui de Khartoum figure aussi les négociations avec des régimes dictatoriaux tels que l’Érythrée ou le Soudan. Officiellement, cinq sujets d’action devraient être discutés à La Valette: La lutte contre les causes de la fuite, la migration légale et la mobilité, la protection internationale et l’asile, la lutte contre le trafic d’êtres humains, et les progrès en matière de retour et de réadmission.
«Ne signez pas des accords de réadmissions »
http://malijet.com/a_la_une_du_mali/140170-la-mise-en-garde-du-r%C3%A9se...
La mise en garde du Réseau Afrique Europe Interact/Section du Mali aux chefs d’Etat : «Ne signez pas des accords de réadmissions ou la reconnaissance d’un laissez-passer européen»
Quelque chose se passe au sommet de La Valette sur la migration qui se tient actuellement les 11 et 12 novembre à Malte. Selon de observateurs bien avertis, cette rencontre va être sanctionnée par la signature d’un engagement par l’ensemble des chefs d’Etats africains présents ; lequel engagement, s’inquiète-t-on, consiste à rapatrier tous les migrants économiques vers leurs pays d’origines. Ce, pour mieux gérer l’affluence des migrants dits «réfugiés de guerre».
Au nombre de ces organisations de la société civile malienne qui ont levé le ton figure le réseau Afrique-Europe-Interact /Section du Mali. Pour ce regroupement, le sommet de la Valette initié par le conseil de l’union européen, a pour but principal de faire signer aux chefs d’Etas africains un engagement pouvant permettre aux pays hôtes d’expulser légalement tous les migrants économiques vers leurs pays d’origines. « Ne signez pas des accords de réadmissions ou la reconnaissance d’un laissez-passer européen», ont calmé, à l’endroit des chefs d’Etats africains, les responsables du réseau Afrique-Europe-Interact /Section du Mali dans une lettre ouverte rendue publique à la veille de la rencontre.
Au sommet de la Valette, environ 4.000 participants sont attendus dont les chefs d’État de 35 pays africains et de 28 pays européens. Le sommet, indique-t-on de façon officielle, doit se rallier non seulement au sommet sur la migration et la mobilité qui a eu lieu en avril 2014 à Bruxelles, mais en plus, il devra servir à relayer les résultats récents du processus de Rabat entamé en 2006 en intégrant le processus de Khartoum en vigueur depuis 2014.
Les deux processus, explique-t-on, sont consacrés en grande partie au contrôle des migrations, mais dans celui de Khartoum figure aussi les négociations avec des régimes dictatoriaux tels que l’Érythrée ou le Soudan. Officiellement, cinq sujets d’action devraient être discutés à La Valette: La lutte contre les causes de la fuite, la migration légale et la mobilité, la protection internationale et l’asile, la lutte contre le trafic d’êtres humains, et les progrès en matière de retour et de réadmission.