La communication aliénée est la communication de l'aliénation...
La télévision
N'est pas un moyen de communication
La télévision
Est un moyen d'aliénation
Le cinéma
N'est pas un moyen de communication
Le cinéma
N'est que l'image de l'aliénation
Et, toutes les images sont des prisons
Car elles veulent toutes définir
Et l'on ne peut plus s'en sortir
Or, tout individu est réellement indéfinissable
Il va, il vient, il est le sable
Toujours, il est insaisissable
Mais comme des sottes et des sots
Nous nous enfermons, et c'est dommageable
Dans l'infernale prison des mots
Il faut toujours faire quelque chose
Il faut toujours être quelque chose
Et toujours prendre la pose
Il nous faut enfiler une panoplie
De ceci ou de cela
Il ne peut y avoir aucune amitié
Il ne peut y avoir aucun amour
Dans le monde des images
De la communication aliénée
Où c'est toujours la recherche d'un pouvoir
En quête d'un vain savoir
C'est la guerre des narcissismes
Jamais, vraiment, nous ne nous regardons
Jamais, vraiment, nous ne nous écoutons
Nous ne faisons que nous utiliser
Le capitalisme est une monstruosité
Nous en sommes des rouages
Nous en sommes les pages
Personne ne peut plus en douter
Avec ses eaux minérales empoisonnées
Et l'eau du robinet , un peu moins contaminée
Avec toutes ses activités inutiles
Trop souvent si futiles
Tout y est, de la prostitution organisée
Souvent la putain de quelqu'un
Souvent le jouet des biens
Et l'on y vend ce que l'on peut
A qui en veut
Du sexe, des idées, de la disponibilité, de la sécurité
Nous achetons ce que nous pouvons
Et constamment, des produits dangereux
Il y en a pour les pauvres
Il y en a pour les riches
Et tant pis pour nos santés
Et même si j'écris dans le vide
Assuré de mon permanent bide
Je vois peut-être tout en noir
Scotché encore au grand soir
Certes, je ne fais aucun envieux
Ce qui est fort heureux
Je suis l'invisible d'ailleurs
Ni pire que vous, ni meilleur
Tout ce qui est en vous, est en moi
Tout ce qui est en moi, est en vous
Bien souvent, l'idée de suicide
Est le suicide de l'idée de suicide
Ce qui évite de nous tuer
Le capitalisme est un suicide de chaque jour
Le capitalisme est un génocide de chaque jour
Le capitalisme nous extermine chaque jour
Le capitalisme nous abomine chaque jour
Le capitalisme nous vomit chaque jour
Tout ce qui est profit
Est le contraire de la vie
Tout ce qui est rentable
Est absolument jetable
La poésie doit-être didactique
La poésie doit-être bombe atomique
La poésie doit-être alchimique
La poésie doit-être politique
La poésie doit-être la formule chimique
Pour transformer le monde de l'empire capitalistique
Patrice Faubert (2012) pouète, peuète, puète, paraphysicien, Pat dit l'invité sur "hiway.fr"
Television is not means of communication
Television Is a means of alienation
The cinema
Is not means of communication
The cinema
Is only the image of alienation
And, all the images are prisons
Because they all want to define
And one cannot leave oneself there any more
However, any individual is really indefinable
It goes, it comes, it is sand
Always, it is imperceptible
But like the stupid ones and the stupid ones
We are locked up, and it is detrimental
In the infernal prison of the words
Something always should be done
It is always necessary to be something
And to always take the installation
We should thread a panoply
Of this or that
There can be no friendship
There can be no love
In the world of the images
Alienated communication
Where it is always the search for a power
In search of a vain knowledge
It is the war of narcissisms
Never, really, we do not look at ourselves
Never, really, we do not listen ourselves
We do nothing but use us
Capitalism is a monstrosity
We are wheels
We are the pages
Nobody can doubt it any more
With its poisoned mineral water
And tap water, a little less contaminated
With all its useless activities
Too much often so futile
All is there, of the organized prostitution
Often the whore of somebody
Often the toy of the goods
And one sells to with it what one can
With which wants some
Sex, ideas, availability, safety
We buy what we can
And constantly, of the hazardous substances
There is for the poor
There is for the rich person
And so much worse for our health
And even if I write in the vacuum
Ensured of my permanent belly
Perhaps I see all in black
Still sellotaped at the great evening
Admittedly, I do not make any envious
What is extremely happy
I am the invisible one besides
Neither worse than you, nor better
All that is in you, is in me
All that is in me, is in you
Very often, the idea of suicide
Is the suicide of the idea of suicide
What avoids killing us
Capitalism is a suicide of each day
Capitalism is a genocide of each day
Capitalism exterminates us each day
Capitalism abhors us each day
Capitalism vomits us each day
All that is profit
Is the opposite of the life
All that is profitable
Is absolutely disposable
Didactic poetry must-being
Poetry must-being atomic bomb
Alchemical poetry must-being
Political poetry must-being
Poetry must-being the chemical formula
To transform the world of the capital intensive empire
Patrice Faubert (2012) pouète, peuète, puète, paraphysician, Stalemate says the guest on “hiway.fr”