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Mafias immobili�res
Patrice Faubert dit Pat l ' invit� - 07.01.2011 09:16

Pauvret� du logement , logement de pauvret� ...

" Le tract " Construisez - vous m�mes une petite situation sans avenir " est actuellement appos� sur les murs de Paris , principalement dans les lieux psychog�ographiques favorables . Ceux de nos correspondants qui auront plaisir � coller ce tract peuvent en r�clamer d ' autres � la r�daction de Potlach . "


Guy Debord pr�sente " Potlatch " , ( 1954 - 1957 ) , Ed : folio / Gallimard .


Les pauvres sont doublement p�nalis�s d ' �tre pauvres . Ainsi , quand vous habitez dans une petite ville de province , car cela est plus facile d ' y trouver un logement ( et encore ! ) que dans une grande ville ou une m�gapole , vous avez acc�s de toutes fa�ons , � des logements construits � la va - vite , avec des mat�riaux les moins chers possibles , qui sont aussi r�alis�s par une main d ' oeuvre peu qualifi�e , et surtout tr�s peu r�mun�r�e .
Les compagnies immobili�res , petites ou grandes , veulent faire un maximum de profit sur le dos des locataires . D ' autant plus que ces mafias immobili�res touchent l ' agent des loyers non pas des locataires , mais de caisse d ' allocations familiales ( C.A.F ) . Les pauvres ayant le droit � l ' obtention d ' une allocation logement qui prend en charge une grande partie de leur loyer . Les mafias immobili�res vont donc encaisser l ' argent des pauvres via les les allocations logements de la caisse d ' allocations familiales ( C.A.F ) . Et je suis un pauvre , et pas un intellectuel , ni un manuel , mais la pauvret� , �a , je connais bien .


Ces mafias immobili�res vont employer la plus grande partie , sinon la totalit� , de leurs b�n�fices � faire du profit pour le compte de leurs soci�t�s immobili�res . Et non employer cet argent � faire des travaux de r�novation dignes de ce nom , par des ouvriers vraiment qualifi�s , et avec des mat�riaux de qualit� .
Bien au contraire , le plus souvent , les travaux effectu�s seront mal faits , par un personnel sous - qualifi� et aussi sous - pay� . Et tout s ' �croulera tr�s vite ou se d�litera tr�s rapidement . Portes aux serrures se d�r�glant tr�s facilement , probl�mes de fuites d ' eau ou de pression d ' eau , dans les salles de douche ou de cuisine , carrelage mal pos� , humidit� constante , �lectricit� d�fectueuse , ect ... ect ...
Et tout � la charge des locataires , pour payer les r�parations , bien s�r !
Tout ceci �tant plus �vident dans les petites villes de province , que dans les m�gapoles , ou les grandes villes , quoique cela ne soit pas absolument certain .


" L ' ampleur de la gr�ve contraignit les syndicats � une contre - offensive rapide qui allait montrer , avec une �vidence particuli�rement brutale , leur fonction naturelle de gardiens de l ' ordre capitaliste dans les usines . La strat�gie syndicale poursuivait son but principal : d�truire la gr�ve . "


Ren� Vi�net ( n� en 1944 ) , " Enrag�s et situationnistes , dans le mouvement des occupations " Ed : Collection T�moins , Gallimard .


Donc , les pauvres sont doublement sanctionn�s d ' �tre dans l ' indigence . Tout est plus cher lorsque l ' on est un pauvre . Car , l ' on ne peut avoir par exemple , qu ' un t�l�phone portable , qui revient plus cher � la longue , qu ' un t�l�phone fixe avec ordinateur coupl� .
Et l ' on ne peut acheter que des produits d ' alimentation qui sont toxiques pour la sant� . Les pauvres n ' ont acc�s qu ' � tout ce qui concerne la fabrication pauvre pour pauvres .
Des maisons ou des logements pour pauvres , des loisirs pour pauvres , des soins m�dicaux pour pauvres , des m�dicaments pour pauvres , des programmes de t�l�vision pour pauvres . Comme par exemple , un t�l�film de propagande imp�rialiste , r�alis� et produit par la chaine de t�l�vision d ' extr�me droite du capital , TF1 , sur feu le groupe de lutte arm� " Action directe " ... un remarquable t�l�film essai de d�sinformation capitaliste .
Tout y est , les bons ( les policiers ) , les m�chants ( activistes d ' action directe ) , tous les clich�s propres au fascisme lib�ral et au capitalisme y sont pr�sents ...


J ' ai beaucoup ri en voyant ce torchon t�l�visuel chez mon copain Jacques qui habite dans une cit� de Nantes . Comme nous avons aussi �t� peu surpris que mon article " D�terminismes et automatismes " soit refus� par tous les indym�dia fran�ais sauf indym�dia Paris et indym�dia Auvergne , ainsi que Bellacio , et les sites francophones indym�dia Bruxelles et indym�dia Qu�bec .
Comme quoi , la notion de " libre arbitre " � la vie dure . Nous ne sommes pas des sous - intellectuels , nous ne sommes pas des intellectuels du tout ! moi , en tous cas .
Nous ne voulons pas admettre que nous ne sommes pas libres . Comment ? nous ne serions que des automates ? C ' est proprement honteux , je vous le conc�de !
Je peux au moins le dire pour ma modeste personne , sans offenser quiconque ?
Je ne suis libre de rien . Je suis engramm� , conditionn� , programm� , enti�rement automatis� � �tre ce que je crois �tre , ou � �tre ce que je ne crois pas �tre ...


" La question qui se pose est alors : pourquoi m�prise - t - on les mendiants ? Car il est bien vrai qu ' on les m�prise universellement . Je crois quant � moi que c ' est tout simplement parce qu ' ils ne gagnent pas " convenablement " leur vie . Dans la pratique , personne ne s ' inqui�te de savoir si le travail est utile ou inutile , productif ou parasite . "


George Orwell ( 1903 - 1950 ) " Dans la d�che � Paris et � Londres " Ed : G�rard Lebovici .


Il y a pr�s des grandes villes de France et d ' ailleurs , des lieux peu �loign�s , des petites villes de province , et ce jusqu ' � un rayon de deux cent kilom�tres , o� l ' on retrouve tous les exclus , toutes les exclues , les d�class�s , les d�class�es , les analphab�tes et illettr�s / illettr�es , les ch�meurs et ch�meuses , les handicap�s / handicap�es physiques et mentaux / mentales , les malades alcooliques , ect ... qui font la joie des mafias de l ' immobilier de l ' habitat dit social , et le d�sespoir de la caisse d ' allocations familiales ( C.A.F ) qui prend en charge la plus grande partie des loyers de par les allocations logements ...
Et bien , de cette racaille sous - prol�tarienne , j ' en suis !
Ce sont des populations qui forment jusqu ' � pr�s de la moiti� , parfois plus , de la population totale d ' une ville .
Des populations dont les grandes villes bourgeoises ne veulent plus . Ne pouvant plus s ' ins�rer dans le tissu urbain des grandes villes aux mains des diff�rentes bourgeoisies , ces populations en sont irr�m�diablement chass�es , et se retrouvent de plus en plus loin ...


Ces populations en sont donc impitoyablement chass�es et se retrouvent de plus en plus loin , tr�s loin de ces grands centres de la vie artificielle bourgeoise .
Ces populations qui sont les " nouvelles " classes dangereuses , sont d�plac�es fort subtilement , par la s�lection de l ' argent qui est l ' argent de la s�lection .
Elles sont d�port�es dans le train du manque d ' argent , de la mis�re , de la maladie , et se retrouvent dans des lieux et des logements sp�cifiquement adapt�s pour elles .
Et bien s�r , si la vie commer�ante traditionnelle y a disparue , � la place , toutes les grandes surfaces de la consommation , y sont implant�es ...
Je connais bien cette population , rejet�e des grandes villes bourgeoises et m�pris�e par les intellectuels / intellectuelles au service du capital , comme � Paris .
Pour en faire int�gralement partie , je connais bien ces populations .
Des populations o� l ' on retrouve toujours les m�mes violences su�es par la mis�re .


" Le probl�me , c ' est que la pens�e va tr�s vite . Il y a un programme , et ce programme affecte notre fa�on de voir . Donc la question est de savoir si on peut percevoir que ce programme est un programme , au lieu de saisir seulement le sens qu ' il v�hicule ? Vous savez , ce programme a un sens, ce sens s ' est forg� m�caniquement et il se m�le intimement � celui de la perception directe . "


David Bohm ( 1917 - 1992 ) " La danse de l ' esprit ou le sens d�ploy� " Ed : Seveyrat .


Les maladies mentales , l ' alcoolisme , la mythomanie , l ' illettrisme , l ' analphab�tisme , le ch�mage , la perte d ' un emploi , la perte d ' un conjoint ou d ' une conjointe , les maladies physiques , les s�jours en prison , l ' assignation � r�sidence par pauvret� ou par maladie , le souci permanent de ne plus toucher ses allocations de ceci ou de cela , les d�marches administratives interminables pour tenter d ' obtenir ou de r�obtenir ceci ou cela , tout cela rend toute vie impossible . Sans compter que dans les petites villes , qui sont des endroits o� l ' on se d�barrasse de tous ceux et toutes celles dont toutes les bourgeoisies ne veulent plus , il n ' y a aucun avantage social � esp�rer . Pas de transport gratuit , rien !
Ce sont des lieux de rel�gation o� les gens s ' ennuient et boivent beaucoup pour oublier qu ' ils / elles s ' ennuient . Des endroits o� les gens meurent jeunes pour cause de la maladie mentale ou de la maladie physique . Contrairement � ce que l ' on s ' imagine , personne ne choisit " librement " de se rendre dans ces lieux de rel�gation , pour y habiter , l ' on y vient essentiellement pour pouvoir s ' y loger ...


C ' est la mis�re seule ( � part quelques exceptions ) qui fait que les gens qui y r�sident , s ' y retrouvent . Car il n ' y a que dans ces points pr�cis o� l ' on veut encore de nous , nous les gueux et gueuses . Car les propri�taires et les mafias de l ' immobilier du logement dit social , sont tout contents de pouvoir nous louer leurs logements , qui autrement resteraient vacants .
Peu importe le flacon , � ces mafias de l ' immobilier , du moment qu ' on ait l ' ivresse ... n ' est - ce pas ? Et c ' est sans aucun m�pris que dis tout ceci , puisque je suis de cette population - l� ! et je ne connais que trop , h�las , ce ph�nom�ne trop peu dit de la rel�gation sociale . Cependant , ces gens - l� ont toute mon estime , alors que je n ' ai aucune estime pour les intellectuels / intellectuelles , qui sont des mercenaires au service du capital !
Ainsi , nous ne sommes pas libres du tout , de nous installer et de circuler l� o� bon nous semblerait . C est bien le contenu de notre portefeuille qui nous fera nous installer ici ou l� .
Et ce ici ou l� , est �tudi� de fa�on tr�s pointue . Il n ' y a pas le moindre hasard dans le cheminement de toute vie humaine ou non - humaine d 'ailleurs .


" Ici un repos , une halte ; Je suis fatigu� . Mes souvenirs sont lourds ; La soci�t� qui me les inspire me p�se ! Je sais qu ' elle se h�tera de m ' accuser plus m�me que ne l ' a fait l ' acte d ' accusation qui me voue � la mort , et qu ' avec son �go�sme habituel , croyant � traiter encore � mon �gard une question de l�gitime d�fense , elle voudra ch�tier mes pages , apr�s avoir mutil� mon corps . "


Pierre Fran�ois Lacenaire ( 1800 - 1836 ) " M�moires et autres �crits " Ed : Jos� Corti , 1991 .


Voir mon article " Rien n ' est libre " . De m�me , les gens qui me censurent sur les indym�dia le font , parce qu 'ils / elles sont enti�rement d�termin�s / d�termin�es � le faire .
Puisque l ' on ne dit plus censeurs / censeuses , mais mod�rateurs / mod�ratrices .
L ' on ne censure plus , l ' on mod�re . Et tout cela pour des articles qui ne sont lus que par quelques dizaines de personnes , et encore ... Que serait - ce , si les articles �taient lus par des milliers de personnes ? Tout cela pour dire que la police de la pens�e , qui est la pens�e de la police , est absolument partout . Et surtout dans nos t�tes . J ' ai �t� censur� sur tous les indym�dia , au moins plusieurs fois , sauf sur indym�dia Paris , indym�dia Auvergne , indym�dia Qu�bec , indym�dia Bruxelles , pour les indym�dia d ' expression fran�aise . Mais , je m ' attends � �tre censur� compl�tement sur les sites d ' expression fran�aise , un jour ou l ' autre ... et surtout en France , o� les m�dias " alternatifs " sont aux mains des bourgeoisies gauchistes . Mes �crits d�rangent , je vais finir par le croire ...


La " libert� d ' expression " n ' est plus depuis longtemps , l ' expression de la libert� . Il s ' agit le plus souvent de la " libert� " d ' expression des conditionnements , automatismes , d�terminismes , et non pas justement de l ' expression " lib�r�e " de ces conditionnements , d�terminismes , automatismes .
L ' expression lib�r�e des conditionnements ou la libert� d ' expression des conditionnements , cela n ' est pas du tout la m�me chose . De m�me nous feignons de croire que l ' on pourrait " bien vivre " avec de l ' argent dans une soci�t� d ' argent . Argent ou pas , l ' on ne peut pas " vivre " dans une soci�t� spectaculaire marchande techno - industrielle .
Car la vie y est justement partout absente . Cela dit , l ' argent peut simplement aider � supporter plus facilement l ' absence de vie humaine , avec ce que cela permet d ' acheter , toutes les illusions de la d�mocratie totalitaire . Car la d�mocratie n ' existe pas , pas plus que la libert� , tout est dictature . Libert� de la dictature des march�s .


" Je me suis beaucoup int�ress� � la guerre ... � faire appara�tre l ' essentiel de ses mouvements sur un �chiquier assez simple : les forces qui s ' affrontent , et les n�cessit�s contradictoires qui s ' imposent aux op�rations de chacun des deux partis . "


Guy Debord ( 1931 - 1994 ) " Pan�gyrique , tome second " Ed : Librairie Arth�me Fayard .


Tant les notions de " libert� " et de " d�mocratie " sont indispensables aux bourgeoisies riches et aux bourgeoisies pauvres , pour rendre justement l ' absence de vie humaine , supportable, tant pour elles - m�mes que pour les autres . Cela n ' est pas parce que nous ignorons toutes les ind�terminations du hasard que ce hasard n ' est pas pour autant d�termin� . Et de m�me , si nous ignorons toutes les d�terminations du hasard , cela n ' est pas pour autant , que celui - ci est ind�termin� . Nous ne pouvons qu ' �tre agnostiques en rapport de tout . Car , nous ne savons rien , en rapport de tout . Car nous ne vivons rien , en rapport de tout .
Tout aurait pu �tre � tout le le monde , et au bout du compte , rien n ' est � personne .
Comment pouvons - nous nous jalouser , alors que nous ne sommes rien ? que nous ne savons rien . Que nos " vies " riches ou pauvres sont des mis�res effroyables .
Et si nous n ' avons que des joies factices , nous avons des peines multiples et infinies .
Le capitalisme fusille toute possibilit� de vie humaine .


Sous le capitalisme sous n ' importe quel forme , l ' on ne na�t jamais vraiment , l ' on meurt toujours d�s le premier vagissement . Nous ne sommes que des squelettes avec des mots menteurs . Nous ne sommes que des squelettes avec des mots tueurs . La r�volution est incompatible avec des gens c�l�bres , la r�volution est incompatible avec des notori�t�s .
Nous ne voulons plus de vedettes , nous ne voulons plus de c�l�brit�s . Car , il ne s ' agit que de la hi�rarchisation du genre humain . Seule la r�putation hors du spectacle de la soci�t� spectaculaire marchande techno - industrielle peut encore �tre " admise " ...
Et encore , dans les temps de l ' ali�nation totale .
La r�volution sera la fin de toute repr�sentation spectacularis�e ou ne sera pas . Aucune r�volution s�rieuse ne pourra se faire avec des gens connus .
Elle ne pourra se faire qu ' avec des gens inconnus et qui voudront le rester . Car �tre connu est une abomination comme le fait d ' �tre une autorit� .


" Les difficult�s ne s ' arr�tent pas l� . Je trouverais aussi vulgaire de devenir une autorit� dans la contestation de la soci�t� que dans cette soci�t� m�me ; ce qui n ' est pas peu dire . J ' ai donc d� refuser en diverses contr�es , de me mettre � la t�te de toutes sortes de tentatives subversives , plus anti - hi�rarchiques les unes que les autres , mais dont on m ' offrait quand m�me le commandement . "


Guy Debord ( 1931 - 1994 ) " In girum imus nocte et consumimur igni " Ed : Gallimard .


Et toute autorit� est une monstruosit� . �tre connu est �tre une autorit� . Et les autres pourront toujours faire de vous une autorit� , � partir du moment o� vous paraissez dans la soci�t� spectaculaire marchande techno - industrielle . Et m�me l ' autorit� contre l ' autorit� peut devenir � son tour une autorit� . Et d�noncer l ' autorit� � tout bout de champ est aussi une autorit� . Il nous faudra faire beaucoup de r�volutions , pour enfin d�couvrir ce que n ' est pas l ' autorit� .
Pour l ' instant , nous savons seulement ce que peut - �tre l ' autorit� et tous les visages qu ' elle peut prendre . L ' autorit� politique , l ' autorit� philosophique , l ' autorit� id�ologique , l ' autorit� spirituelle , l ' autorit� �ducationnelle , toutes les autorit�s sont aussi nocives les unes que les autres . Et nous sommes tous et toutes des autoritaires . Ne nous le cachons pas . Nous ne nous aimons pas . Nous nous d�testons . Mais ne nous en offensons pas . Ne nous en voulons pas . Constatons - le , simplement . Et si nous le comprenions imm�diatement , tout changerait instantan�ment , pas demain , pas jamais . Mais tout de suite , � l ' instant m�me . Mais le voulons - nous , le pouvons - nous ? Car nous ne sommes que dans le verbe et jamais dans le fait . Et comprendre , c ' est faire , et nous ne faisons que verber ...


" Le seul Polac avait jug� devoir en d�duire sans plus attendre " Du show , il ne restera que la dure r�alit� , et Debord ne sera plus que le proph�te des temps r�volus " ( C ' est sans doute depuis ce bel impair que s ' est popularis�e la scie r�cente " Et qui c ' est qui l ' a dans le lac ? C ' est Poluc ! "' ) .


Guy Debord ( 1931 - 1994 ) " Cette mauvaise r�putation " Ed : Gallimard .


Recevez mon salut libertaire paraphysicien non encart� . Patrice Faubert dit Pat l ' invit� www.hiway.fr LIENS :  http://hiway.fr et  http://www.hiway.fr//Pages/InviT10.html


























 

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