Secret de l ' ali�nation Patrice Faubert dit Pat l ' invit� - 22.09.2010 11:07
Ou l ' on constate que l ' ali�nation est pr�sente dans tous les courants politiques ... m�me contestataires ! " Depuis que l ' art est mort , l ' on sait qu ' il est devenu extr�mement facile de d�guiser des policiers en artistes . " Guy Ernest Debord ( 1931 - 1994 ) , " Commentaires sur la soci�t� du spectacle " Ed : G�rard Lebovici . Le cin�ma ne fait que reproduire tous les comportements qui existent . Le cin�ma est la peinture de toutes les droites conservatrices ou sociales . Le cin�ma ne fait que reproduire les comportements impos�s par les diff�rentes bourgeoisies . Le cin�ma participe grandement � perp�tuer la domination de la d�mocratie totalitaire , dans sa phase de spectaculaire int�gr� . La plupart des acteurs et actrices sont d ' autant mieux r�mun�r�s qu ' ils / elles participent activement � la consolidation de la soci�t� spectaculaire marchande techno - industrielle . Ainsi n ' est - il pas �tonnant d ' entendre le politicien de l ' extr�me droite bourgeoise , Jean - Marie Le Pen ( n� en 1928 ) , dire qu ' il voudrait que son r�le soit , le cas �ch�ant , jou� et interpr�t� au cin�ma par Alain Delon ( n� en 1935 ) . Et en effet , qui mieux qu ' Alain Delon , qui de gaulliste de droite � gliss� vers le frontisme Le p�niste , qui donc mieux qu' Alain Delon , pourrait jouer et interpr�ter le r�le de Jean - Marie Le Pen ? Les bourgeoisies qui ont tous les pouvoirs , font et �crivent l ' histoire , toutes les bourgeoisies investissent l ' art et la science , le cin�ma et le th��tre . Voil� , pourquoi ,elles ont toujours une contre - r�volution d ' avance . Et ces bourgeoisies qui d�testent �tre critiqu�es , vous traiteront d ' intellectuels / intellectuelles , si vous osez le faire , alors que vous n ' �tes que nous ne sommes que des humains ordinaires et surtout pas des " intellectuels / intellectuelles " , et c ' est cela qui les d�range , qu ' un humain ordinaire puisse mettre � terre , toutes les supercheries des bourgeoisies , et du coup , elles vous traitent " d ' intellectuels / intellectuelles " ... " Nous avons en horreur le mensonge d�mocratique qui , au nom du " peuple " , opprime le peuple dans l ' int�r�t d ' une classe . Mais nous ha�ssons plus encore , si c ' est possible , la dictature qui , au nom du " prol�tariat " , livre toute la force et toute la vie des travailleurs aux mains des cr�atures d ' un parti soi - disant communiste , cr�atures qui chercheraient � se perp�tuer au pouvoir et qui finiraient par reconstruire le capitalisme � leur propre profit . " Errico Malatesta ( 1853 - 1932 ) 1921 dans Umanit� Nova . Quand l ' un des repr�sentants /l ' une des repr�sentantes de ces bourgeoisies ( toutes les composantes politiques ) , meurt , c ' est presque un deuil national , � chaque fois ... La mission des artistes des diff�rentes bourgeoisies est de faire oublier aux pauvres et aux moins pauvres , que la vie qu ' on leur fait mener , est une vie remplie de n�ant . Et surtout de leur faire oublier , qu ' il n ' est point d ' �panouissement possible dans la mis�re . La mis�re dont le stalinien est l ' ami depuis toujours , car le stalinien est d ' extr�me droite , comme l ' avait tr�s bien vu jadis , feu l ' �crivain Eric Arthur Blair dit George Orwell ( 1903 - 1950 ) , lors de la guerre civile Espagnole . Et il y a la mis�re des pauvres , et il y a la mis�re des riches . La mis�re des pauvres est une mis�re passive . La mis�re des riches est une mis�re active . C ' est une mis�re qui se caract�rise par l ' absence de toute relation authentique , et uniquement par des rapports de comp�tition . L ' on doit soumettre ou �tre soumis . Il y a de la chair � canon , de la chair � profit , de la chair � manifestation . L ' on vous utilise , l ' on nous utilise � des fins politiciennes . M�me ceux et celles qui sont connus du spectacle et qui au d�but de leur carri�re , semblent refuser les r�gles communes de cette sorte de prostitution , finissent t�t ou tard par rentrer dans le rang . La r�volution ne peut tol�rer aucune c�l�brit� , aucun repr�sentant , aucune hi�rarchie fut - elle anti - hi�rarchique ... Une r�volution qui tol�re une c�l�brit� , un repr�sentant , une hi�rarchie , est une r�volution confisqu�e par les bourgeoisies , et m�me par la bourgeoisie " libertaire " . " Une Terre existe o� l ' homme suit la route d�daign�e dans l ' autre par le sosie .Son existence se d�double , un globe pour chacune , puis se bifurque une seconde , une troisi�me fois , des milliers de fois . Il poss�de ainsi des sosies complets et des variantes innombrables de sosies , qui multiplient et repr�sentent toujours sa personne , mais ne prennent que des lambeaux de sa destin�e . Tout ce qu ' on aurait pu �tre ici - bas , on l ' est quelque part ailleurs . " Louis Auguste Blanqui ( 1805 - 1881 ) " L ' �ternit� par les astres " . Mais les bourgeoisies savent mais ne veulent pas une r�volution globale , et les prol�taires veulent une r�volution globale mais n ' ont pas les moyens de la faire . Et entre ceux et celles qui " savent " mais qui ne veulent pas , et entre ceux et celles qui voudraient bien mais qui ne savent pas comment faire , le long fleuve de la non - vie s ' �coule . Il faudra bien un jour , nous rendre compte , qu ' il n ' y a jamais eu une bourgeoisie , mais des bourgeoisies ( 64 exactement ) , et que par contre , il n ' y a jamais eu des prol�tariats mais le prol�tariat . Toutes les c�l�brit�s bourgeoises encens�es lors de leurs morts , sont toujours quelconques , sottes , sans aucune r�elle personnalit� . Il s ' agit qu ' un maximum de gens , puissent s ' identifier � ces c�l�brit�s bourgeoises , qu ' elles puissent ainsi d�velopper une personnalit� sans personnalit� . Ainsi quand Jean - Philippe Smet dit Johnny Hallyday ( n� en 1943 ) , mourra , le jour de sa mort deviendra un jour f�ri� ... D ' ailleurs la plupart de ces fausses personnalit�s spectacularis�es sont toujours du tout Paris , d ' un parti , d ' une id�ologie , d ' une religion , ect ... C ' est la mis�re du besoin qui cr�e la star , c ' est la mis�re du besoin qui cr�e la vedette du petit ou grand �cran . Si nous vivions globalement nos vies , nous n ' aurions plus aucun besoin de t�l�vision , de cin�ma , des mus�es , des artistes , des savants , du travail et donc de la retraite . Et nous comprendrions que la mis�re du besoin , n ' est autre que le besoin de la mis�re . En effet , les bourgeoisies dans leurs 64 courants , avec en plus , les bourgeoisies " libertaires " , ont besoin d ' une mis�re organis�e , qui n ' est que l ' organisation de la mis�re , pour pouvoir r�gner sur tous les types de mis�re . Ces mis�res sont le garant de la reproduction des bourgeoisies .Elles se f�condent par la mis�re , et se reproduisent par la mis�re . Tout ceci , nous le craignons , ne sera compris vraiment que dans des dizaines d ' ann�es , quand il sera trop tard ... " Pour parler clairement et sans parabole , - Nous sommes les pi�ces du jeu que joue le ciel ; - On s ' amuse avec nous sur l ' �chiquier de l ' �tre , - Et puis nous retournons , un par un , dans la bo�te du n�ant . " Omar Kayyam ( 1048 - 1131 ) La mis�re de l ' ignorance qui croit tout savoir , et qui ne sait rien , ( tout le monde , en somme ) , comme dans les milieux pauvres en culture g�n�rale , et la mis�re de la culture qui sait qu ' elle ne sait rien , mais ne sait pas en sortir , car elle n ' est que la culture de la mis�re . Et l ' on peut ne pas se r�p�ter alors que tout semble r�p�titif , et l ' on peut se r�p�ter , alors que rien ne semble r�p�titif . C est ainsi que nous avons plus d ' ennemis / ennemies dans notre propre camp , que dans le camp adverse . Nous sommes des analphab�tes et des illettr�s / illettr�es de la r�volution , car nous avons toujours v�cu en contre - r�volution constante , ou presque ... Il nous faudra enlever nos manteaux �pais de la pr�tention , � vouloir nous pr�tendre des artistes , des " intellectuels / intellectuelles " , des savants , ect ... si nous voulons un jour faire une r�volution globale . Mais en v�rit� , les bureaucrates des 64 courants de la bourgeoisie qui nous repr�sentent , ( ainsi que les bureaucrates des bourgeoisies " libertaires " ) sont � nos images , et de r�volution globale , nous ne voulons pas ... La v�ritable cr�ation ne consiste pas � �crire , � peindre , � faire l ' acteur / l ' actrice , � jouer de la musique , ect ... ce sont l� , uniquement , des pathologies qui n ' ont pas pu s ' exprimer autrement . Ca vous plait pas �a , hein ? va y avoir des repr�sailles ... haha hihi ! Relisons les travaux de feu le docteur Henri Laborit ( 1914 - 1995 ) , le biologiste des comportements ... Certes , ces pathologies / cr�ations nous procurent des �motions , des joies , des jouissances , du bonheur comme l ' on dit . Mais en fait , ce sont des expressions ali�n�es , qui sont cependant , indispensables , aux diverses bourgeoisies dans la soci�t� spectaculaire marchande techno - industrielle . Les bourgeoisies r�cup�rent tout ce qui rel�ve de ces pathologies / cr�ations , pour en faire de l ' art , car encore une fois , ces cr�ations / pathologies sont indispensables au bon fonctionnement de leur ordre social . " Il apprit qu ' ils n ' �taient pas seulement de petites cr�atures indolentes , mais qu ' ils �taient aussi des intelligences gouvernant de vastes corps m�caniques , qu ' ils pouvaient se mouvoir avec rapidit� et frapper avec une force telle que m�me les plus puissants canons ne pouvaient leur r�sister ." Herbert George Wells ( 1866 - 1946 ) " La guerre des mondes " . Et tous les hommes et les femmes politiques , qui sont des bourgeois et des bourgeoises , n ' en doutons pas , sont friands / friandes de ces arts ali�n�s . C ' est honteux , ce que j ' ose dire , non ? un scandale ! comme l ' aurait dit feu l ' ancien chef des staliniens Fran�ais Georges Marchais ( 1920 - 1997 ) . Il fallait pourtant que cela soit dit , car nous n ' avons rien � m�nager , ni � am�nager , ne vous / nous en d�plaise ! TOUT doit �tre boulevers� de fond en comble ... Et la v�ritable cr�ation est partout , justement , sauf dans la peinture , sauf dans le cin�ma , sauf dans l ' �criture , et dans tous les arts ali�n�s , qui ne sont que l ' ali�nation de l ' art . Etre acteur de sa vie est une cr�ation . Etre spectateur de sa vie est une pathologie . La soci�t� spectaculaire marchande techno - industrielle est un asile psychiatrique o� l ' on ne sait plus qui sont les fous et folles , et qui sont les ali�nistes ... car ils/ elles sont interchangeables ! La folie dans les milieux pauvres , o� l ' on retrouve toujours les m�mes types de population , est plus nettement visible , que dans les milieux riches , o� l ' on peut cacher la folie , derri�re de beaux habits ou de beaux discours . Un beau tableau est donc une " belle " pathologie , comme une " belle " performance sportive ou autre ... Tout ce que vous voudrez en fait . Et toutes les pathologies font les bourgeoisies , et toutes les pathologies font de la politique , si j ' ose dire ... Nous ne ferons pas un nouveau monde , avec de vieilles recettes , et dites vous / disons nous bien que tous ceux et toutes celles qui veulent " s ' affirmer " dans les arts ali�n�s et repr�sentations bourgeoises , tous ceux - l� et toutes celles - l� , sont d�j� dans le camp d ' une bourgeoisie . L ' humanit� devra en sortir ou p�rir . " Comme souvent dans les querelles intellectuelles ou esth�tiques , le pivot de la discussion est ce dont on ne veut pas parler .On s ' �l�ve contre ce qu ' il para�t �l�gant et raffin� d ' appeler un charabia , mais on ne dit rien des transformations historiques dont ce pr�tendu charabia participe . " Jaime Semprun ( 1947 - 2010 ) " D�fense et illustration de la langue Fran�aise " Editions de l ' encyclop�die des nuisances " . Il n ' y a pas plus de choix de vie , que de vie de choix . Tout est r�gi par d ' implacables d�terminismes . L ' on peut simplement , " connaissant " ces d�terminismes , les utiliser , et ainsi relativement les " d�passer " ... Ainsi � la campagne , il vaut mieux �tre gros , massif , imposant , avoir du volume , pour plaire aux dames , et �tre ainsi dans " la norme " . Et puis la grosseur et m�me l ' ob�sit� renvoient � une certaine " r�ussite sociale " . Alors qu ' en grande ville ou en m�gapole , c ' est la maigreur ou la minceur que les dames pr�f�rent . Car elle est aussi signe de sant� et de nourriture �quilibr�e , ainsi que d ' une vie saine ... Et beaucoup confondent grosseur du ventre ( service d ' ordre des staliniens et des fascistes ) , avec la force musculaire . Et l ' on confond aussi �tre lourd en poids de graisse et �tre lourd en poids de muscle . Paradoxalement , les volumineux sont mieux per�us que les minces ou maigres , m�me si l ' on vit plus longtemps mince que gros ! Alors que l ' on pr�f�re g�n�ralement les femmes minces aux femmes girondes , et ce m�me � la campagne , o� les crit�res de s�duction sont pourtant diff�rents ... De toutes fa�ons , le sexe fort c ' est la femme , et le sexe faible c ' est l ' homme . La femme est plus costaude , plus endurante , mentalement et physiquement que l ' homme . C ' est une �vidence en biopsychosociologie ! Gros ou maigre / mince , l ' homme est une petite nature ... Forte ou maigre / mince , la femme est toujours une puissante nature . Passons � un sujet trop peu connu , lors du fameux rapport de Nikita Khrouchtchev du 24 f�vrier 1956 , il y eut peu ou pas de contestation ouverte , parmi les 1436 d�l�gu�s du vingti�me congr�s du parti communiste d ' Union sovi�tique . Et il est sid�rant de constater que c ' est encore les staliniens Fran�ais , plus staliniens que les staliniens russes , parmi lesquels Jacques Duclos ( 1896 - 1975 ) , et Maurice Thorez ( 1900 - 1964 ) , qui contest�rent dans l ' instant , ce rapport Khrouchtchev qui d�non�ait les crimes de feu Joseph Staline ( 1879 - 1953 ) , ce Thorez qui aura un timbre � son effigie en 1965 , en Union sovi�tique ... Ce rapport et ses conclusions , qui fut dans un premier temps , secret , seulement connu de toute la racaille bureaucratique stalinienne , finit par �tre divulgu� au monde entier , via les services secrets �trangers qui l ' achet�rent � des staliniens Polonais hostiles � l ' Union sovi�tique . " Ce qui est rare , ce n ' est pas d ' �tre d�sesp�r� , au contraire , le rare , le rarissime , c ' est de ne pas l ' �tre . " Soren Aabye Kierkegaard ( 1813 - 1855 ) Recevez mon salut libertaire paraphysicien non encart� . Patrice Faubert dit Pat l ' invit� www.hiway.fr LIENS : http://hiway.fr et http://www.hiway.fr//Pages/InviT10.html |