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internationale oproep
internationaal - 24.05.2008 09:52

een internationale oproep voor actie!

version fr, fl/nl, d, en, pt, esp

Appel international à deux journées d'actions le 31 mai et 1 juin contre les frontières, les nations, les centres fermés, les prisons et leurs chiens de garde.

Dans un monde où tout est contrôlé, il ne pouvait en être autrement de la circulation des personnes.
Aux nombreuses lois qui nous asservissent à leur autorité, les Etats ont ajouté les « politiques migratoires ». Cela leur permet entre autre de savoir qui se trouve où et à quel moment, mais aussi de décider pour nous de la possibilité de poser (ou non) le pied où bon nous semble.Par ailleurs, ces lois servent des intérêts politiques et économiques et créent la figure de « l'étranger ».
Quant à l'appareil « Europe », il vient s'ajouter à la panoplie des armes des Etats qui s'en servent pour légitimer leurs campagnes répressives tout en s'en lavant les mains (« Ce n'est pas nous, c'est l'Europe ! »).

C'est dans cette « Europe » que depuis trente ans les politiques migratoires tendent vers « l'immigration zéro ». Pourtant dans les faits, les migrations ne sont évidemment jamais entièrement stoppées : elles ont toujours existé et existeront toujours. D'abord parce que le pouvoir ne contrôle pas (encore) tout, mais aussi parce que l'immigration clandestine sert le capitalisme. La construction de la catégorie« sans-papiers » n'est pas une conséquence malencontreuse de ces politiques, mais bien une volonté politique. D'ailleurs aujourd'hui,face à cette réalité, les dirigeants de tous bords sont d'accord pour passer à une politique plus « réaliste », celle de l'immigration économique.

Le4 juin, une nouvelle directive devrait être votée au parlement européen afin d'harmoniser les politiques migratoires des pays européens Parmi les nouvelles dispositions, on retient notamment : le passage du temps maximum de détention dans un centre fermé à 18 mois ; le bannissement de cinq ans hors de l'espace Schengen pour tout expulsé,…

Cette nouvelle directive ne nous étonne pas. Elle n'est pas la conséquence d'un dysfonctionnement ou d'une dérive de la démocratie mais une partie intégrante de son fonctionnement. Un système (soit - disant représentatif ou non) basé sur des frontières n'existe pas sans camps(prisons, centres fermés,…) ni sans appareil répressif.

Si cette nouvelle attaque, cette nouvelle avancée vers le contrôle total,ne nous surprend guère, nous avons décidé de ne plus accepter en silence les coups qu'elle nous porte.

Nous ?C'est ce nombre chaque jour un peu plus grand de personnes qui se rendent compte de la supercherie démocratique. Ces personnes qui ressentent au fond d'elles-mêmes la dépossession de leurs vies par le pouvoir.
Face à ce sentiment de dépossession, on peut se résigner. On peut essayer tant bien que mal de se trouver des débrouilles individuelles. Mais on peut aussi décider de lutter pour se réapproprier nos vies dans un appel vers l'autonomie et la liberté. Et pour cela, il y a un système à faire tomber, car comment être libre tant qu'il y aura un appareil répressif en place ?

Dés lors, cette lutte ne saurait être partielle.

SI NOUS ATTAQUONS LES PAPIERS, c'est parce qu'ils permettent le contrôle de l'Etat sur nos vies. C'est parce qu'ils nous assignent à une nationalité et à être contrôlés par une autorité.

SI NOUS NOUS ATTAQUONS AUX FRONTIÈRES, c'est parce que celles-ci sont des constructions historiques tracées selon les intérêts (économiques) de quelques dirigeants. Parce qu'elles sont des obstacles à nos envies.Ces frontières ne sont ni naturelles ni évidentes. Elles servent à contrôler, à réguler, à délimiter, à diviser,…

SI NOUS ATTAQUONS LES CENTRES, LES PRISONS ET LES LOGIQUES DE L'ENFERMEMENT, c'est parce qu'ils nous arrachent nos sœurs, nos amis,nos enfants, nos voisines alors que sensiblement nous savons qu'ils n'ont rien à y faire. C'est parce que le pouvoir décide pour nous de comment résoudre nos conflits. Parce qu'ils nous privent de notre liberté. Parce que, enfin, ce sont des mouroirs pour tous ceux qui ne suivent pas les règles du jeu qui ne nous conviennent pas et que nous n'avons pas choisies.

Cet appel international ne veut pas de politiques plus humaines mais la destruction de toute forme de gestion extérieure de nos vies.

Nous n'avons rien à revendiquer. Nous ne désirons que la LIBERTE. Et tout personne ayant essayé de s'en approché sait que celle-ci ne se demande pas, mais qu'elle se prend !




Internationaaloproep voor acties op 31 mei en 1 juni tegen de grenzen, de staten, de gesloten centra, de gevangenissen en hun waakhonden.

Op een wereld waarin alles wordt gecontroleerd, vormt het vrij verkeer van personen geen uitzondering.
Aan de talrijke wetten die ons onderwerpen, hebben de staten hetmigratiebeleid' toegevoegd. Dat laat hun onder andere toe te weten wiezich waar bevindt en wanneer, maar ook om voor ons te beslissen waar we(al dan niet) kunnen gaan of staan. Voorts dienen deze wetten depolitieke en economische belangen en scheppen ze de identiteit van'buitenlander'.
Het apparaat 'Europa' wordt toegevoegd aan het wapenarsenaal van deStaten om hun repressieve campagnes te rechtvaardigen terwijl ze hunhanden in onschuld wassen ('het zijn wij niet , het is Europa! ').
Het is in dit 'Europa' dat sinds dertig jaar het migratiebeleid naar'de zero-immigratie' neigt. Maar feitelijk werd de migratie natuurlijknooit volledig gestopt: zij heeft altijd bestaan en zal altijd bestaan.Ten eerste omdat de macht (nog niet) alles controleert, maar ook omdathet kapitalisme baat heeft bij de illegale immigratie. De uitvindingvan de categorie 'zonder papieren' is geen ongelukkig gevolg van dezebeleidsmaatregelen, maar wel degelijk het gevolg van een politieke wil.Geconfronteerd met deze werkelijkheid gaan de leiders vandaag trouwenseensgezind over tot een 'meer realistisch' beleid; dat van deeconomische immigratie.
Op 4 juni zal een nieuwe richtlijn gestemd worden in het EuropeseParlement, teneinde het migratiebeleid van de Europese landen teharmoniseren. De meest opmerkelijke nieuwe maatregelen zijn onderandere : de maximale verblijfsduur in een gesloten centrum die verlengdwordt tot 18 maanden; de verbanning van vijf jaar buiten de landen vanhet Schengenakkoord voor alle uitgewezenen…
Deze nieuwe richtlijn verbaast ons niet. Zij is niet het gevolg van eenmankement of een afwijking van de democratie, maar een integraal deelvan haar werking. Een systeem (al dan niet representatief) dat opgrenzen is gebaseerd, bestaat niet zonder kampen (gevangenissen,gesloten centra,…), noch zonder gerechtelijk apparaat.
Hoewel deze nieuwe aanval, deze nieuwe sprong naar totale controle, onsnauwelijks verrast, hebben wij besloten de slagen niet meer in stiltete aanvaarden .
Wij? Dat is het groeiend aantal mensen dat zich bewust is van hetdemocratische bedrog. Dat zijn die mensen die persoonlijk deonteigening van hun levens door het systeem voelen.
Tegenover dit gevoel van onteigening, kan men het hoofd laten hangen ofzich zo goed en zo kwaad als het kan individueel uit de slag trekken.Maar men kan eveneens besluiten om te strijden voor de herovering vanonze levens en te streven naar autonomie en vrijheid. En datveronderstelt dat we een systeem ten val brengen, want hoe kunnen wevrij zijn zolang er een gerechtelijk apparaat bestaat?
Bijgevolg kan deze strijd geen deelstrijd blijven.
ALS WIJ BESTAAN VAN PAPIEREN AANVALLEN, is het omdat zij de controlevan de staat op onze levens toelaten. Het is omdat zij ons eennationaliteit toewijzen en toelaten dat een instantie ons controleert.Het is omdat zij onze levens op aarde tot een stuk papier herleiden.
ALS WIJ DE GRENZEN AANPAKKEN, is het omdat ze historische constructieszijn die volgens de (economische) belangen van enkele leiders wordengeschetst. Deze grenzen zijn noch natuurlijk, noch vanzelfsprekend .Zij dienen om te controleren, af te bakenen, te verdelen,…
ALS WIJ DE GESLOTEN CENTRA, de GEVANGENISSEN en de LOGICA VAN DEOPSLUITING AANVALLEN, is het omdat zij onze zusters, onze vrienden,onze kinderen, onze buurvrouwen aan ons ontrukken, terwijl wijaanvoelen dat zij daar niet thuishoren. Het is omdat de staat voor onsbesluit hoe we onze conflicten moeten oplossen. Omdat deze instellingenons van onze vrijheid beroven. Omdat, tenslotte, het sterfputten zijnvoor al degenen die de spelregels niet volgen - spelregels die ons nietpassen en die wij niet hebben gekozen.
Deze internationale oproep wil geen meer menselijke beleidsmaatregelen,maar de vernietiging van elke vorm van beleid over onze levens.
Wij hebben niets om te eisen. Wij verlangen slechts naar de VRIJHEID.En ieder weet dat de vrijheid niet gevraagd wordt, maar genomen

Dat ieder die zich aangesproken voelt door deze oproep al het mogelijkedoet om te tonen dat de overgave geen optie is tegenover de regimes dieons onderdrukken. VRIJHEID!
Internationaler Aufruf zu zwei Aktionstagen (31 Maiund 1 Juni) gegen Grenzen, Staaten, Abschiebelager, Knäste und ihreWachhunde
In einer Welt, wo alles kontrolliert wird, ist die Kontrolle derBewegungsfreiheit keine Ausnahme. Zu den unzähligen Gesetzen, die unsihrer Autorität unterordnen, haben die Staaten die 'Migrationspolitik'hinzugefügt. Diese ermöglicht ihnen nicht nur genau zu wissen, wer sichwann an welchem Ort befindet, sondern auch für uns zu entscheiden, wowir gehen und stehen können und wo nicht. Des weiteren dienen dieseGesetze ihren politischen und wirtschaftlichen Interessen underschaffen außerdem die Identität des 'Ausländers'.
Der Apparat „Europa' wird in die Waffenarsenale der Staatenaufgenommen, die sich seiner bedienen, um ihre repressiven Kampagnen zulegitimieren und sich dabei die Hände in Unschuld zu waschen. („Dassind nicht wir, das ist Europa'). In diesem „Europa' entwickeln sichdie Regelungen zur Einwanderung seit dreißig Jahren mit Tendenz zur„Einwanderung Null'. Faktisch jedoch wird Migration niemals aufhören:Migration hat es immer gegeben und es wird sie immer geben. Zum einen,weil die Herrschaft (noch) nicht alles kontrollieren kann, zum anderenaber auch weil die klandestine Einwanderung dem Kapitalismus von Nutzemist. Die Erschaffung der Kategorie „Illegale' ist keine unglücklicheKonsequenz dieser Politik, sondern bewusster politischer Wille.
Angesichts dieser Realität ist die Politik sich heute einig, eine„realistischere' politische Schiene zu fahren, - die derwirtschaftlichen Immigration.
Am 4. juni wird im Europäischen Parlament über eine neue Richtlinieentschieden, welche die Einwanderungsgesetze der europäischen Ländervereinheitlichen soll.
Unter den neuen Regeln findet sich unter anderem: eine Erhöhung desmaximalen Aufenthalts in einem Abschiebelager auf 18 Monate; einfünfjähriges Einreiseverbot in die Schengen- Staaten für abgeschobeneMigrantInnen,...
Diese neue Richtlinie ist nicht verwunderlich. Sie ist nicht etwa dasResultat einer Fehlfunktion oder stellte eine Abweichung in derDemokratie dar, sondern ist ein essentieller Bestandteil ihrerFunktionsweise. Ein System (sei es „repräsentativ' oder nicht), das aufGrenzen beruht, kann ohne geschlossene Anstalten (Knäste,Abschiebelager) und ohne Repressionsapparat nicht existieren.
Weil dieser neue Angriff, dieser neue Vorstoß Richtung totalerKontrolle, uns wenig überrascht, haben wir uns entschieden, die Stille,in der uns diese Schläge gegeben werden, nicht mehr zu akzeptieren.Wir? Sind die täglich größer werdende Menge der Menschen, denen klarwird, dass diese Demokratie Betrug ist. Wir sind die Menschen, die tiefin sich spüren, wie ihre Leben durch das System enteignet werden.Angesichts dieser Enteignung liegt es nahe zu resignieren. Zu versuchensich so gut wie möglich alleine durchzuschlagen. Die andere Möglichkeitist, sich für den Kampf zu entscheiden, unsere Leben wieder in dieeigenen Hände zu nehmen und für Freiheit und Autonomie zu kämpfen. Dazumuss das System fallen; Freiheit ist innerhalb diesesRepressionsapparats unmöglich.
Deswegen kann unser Kampf sich nicht nur gegen Teile des Systems richten.
WENN WIR DIE PAPIERE ANGREIFEN, ist es, weil sie dem Staat dieKontrolle über unsere Leben ermöglichen. Weil sie uns einerNationalität zuordnen und zulassen, dass der Staat uns kontrolliert.Weil sie unser Leben auf der Erde von einem Stück Papier abhängigmachen...
WENN WIR DIE GRENZEN ANGREIFEN, dann, weil sie historische Konstruktesind, die entlang den (wirtschaftlichen) Interessen einiger Machthabergezogen wurden. Weil sie unsere Leben behindern. Grenzen sind wedernatürlich, noch selbstverständlich. Sie dienen dazu, uns zukontrollieren, zu regulieren, zu teilen..
WENN WIR DIE LAGER, DIE KNÄSTE UND DIE WEGSPERRLOGIK ANGREIFEN, dannweil sie uns unsere Geschwister, unsere Freunde, unsere Kinder undNachbarn entreißen und wir genau wissen, dass sie da nicht hingehören.Weil der Staat über unsere Köpfe hinweg entscheidet, wie unsereKonflikt zu lösen sind. Weil sie unsere Freiheit stehlen. Weil esAbfallgruben sind, für alle, die nicht die Spielregeln befolgen,Spielregeln, die wir uns nicht ausgesucht haben und die uns nichtpassen.
Dieser internationale Aufruf will keine menschlichere Politik, sonderndas Ende jeglicher externer Bestimmung über unsere Leben.
Wir haben nichts zu fordern. Alles, was wir wollen ist FREIHEIT. Undalle, die es versucht haben, wissen, dass mensch Freiheit nichtfordert, sondern sich nimmt.
Alle, die diesem Aufruf folgen, mögen tun, was in ihrer Macht steht, umklar zu zeigen, dass angesichts des Systems, das unsere Freiheitunterdrückt, keine Resignation möglich ist!

Internationalcall for actions on the 31th of May and the 1rst of June againstborders, States, closed centers, prisons and their guards.

The free movement of persons doesn't form an exception to a world in which everything is subjected to control.
Tothe numerous laws that subject us, the States have added the migrationpolicy. This allows them, amongst others, to know who's where and when,but also to decide where we can and cannot go. Moreover these lawsserve political and economical interests and give shape to the identityof the 'foreigner'.

Theapparatus 'Europe' is being added to the weaponry of the States tojustify their repressive campaigns, while they wash their hands ininnocense ('it's not us, it's Europe!').
It'sthe migrationpolicy of this 'Europe' that tends to 'zero immigration'since the Seventies. But the migration was, of course never completelystopped: it has always existed and will always exist. First of allbecause Power doesn't control everything (yet), but also becausecapitalism has interests in illegal migration. The invention of thecategory 'without papers' is not an accidental consequence, but theclear result of a political will. Confronted with this reality theleaders of today all pass on to a 'more realistic' policy; one ofeconomical migration.

Onthe 20th of May a new guideline will be voted by the EuropeanParliament, in order to harmonise the migrationpolicies of the Europeancountries. The most remarkable new measures are (amongst others): themaximum detention-time in a closed center will be 18 months; thebanishment for five years of all deported people from theSchengen-countries...

Thisnew guideline doesn't surprise us. It's not a consequence of ademocratic failure, but an integral part of its functioning. A system(be it representative or not) that is based on borders cannot existwithout camps, nor without a judicial apparatus.
Evenif this attack, this new leap towards totalitarian control, barelysurprises us, we have, nevertheless, decided not to undergo the blowsin silence any longer.

Us? That is the growing number of people that's aware of the democratical deceit.
That's the people who personally feel the expropriation of their lifes by the system.
Confrontedwith this feeling one can give up or try to individually manage thesituation somehow. But one can also decide to struggle for the conquestof his life and aspire autonomy and freedom. This demands the fall of asystem, because how can we be free as long as there's a juridicalapparatus?

Therefor this struggle cannot remain partial.

IF WE ATTACK THE EXISTENCE OF PAPERS, it's because they allow the State tocontrol our lifes. It's because they reduce us to a nationality andmake us controllable by an institution. It's because they reduce ourlifes to a piece of paper.
IF WE ATTACK THE BORDERS, it's because they are historical constructions,drawn according to the (economical) interests of some leaders. Theseborders are not natural, nor evident. They serve to control, to limitand to separate...
IF WE ATTACK THE CLOSED CENTERS, THE PRISONS and THE LOGIC OFIMPRISONMENT, it's because because they drag our sisters, friends, ourchildren and our neighbours from us, while we know they don't belongbehind these walls. It's because the State decides for us how toresolve our conflicts. Because these institutions steal away ourfreedom. Because these places are graveyards for those who don't playby the rules - rules that don't fit us and that we never chose for.

This international call doesn't revendicate more human policies, but the destruction of every kind of policy over our lifes.

We have nothing to demand. We only long for FREEDOM. And everybody knows freedom cannot be asked for, it has to be taken.


Llamadainternacional a dos jornadas de acciones el 31 de mayo y el 1 de juniocontra las fronteras, las naciones, los centros de reclusión, lascárceles y sus perros guardianes.

En un mundo donde todo está controlado, no podía ser de otro modo con la circulación de las personas.
Alas numerosas leyes que nos esclavizan a su autoridad, los Estados hanadjuntado "las politicas de inmigración". Esto les permite entre otrascosas saber quien esta donde y en que momento, y también decidir pornosotros la posibilidad de meter (o no ) un pie allí donde nos parezcabien. Además estas leyes sirven a intereses políticos, económicos ycrean la figura de " el extranjero".

En cuanto al aparato "Europa",se añade a la panoplia de las armas de los Estados que la utilizan paralegitimizar sus campañas represivas lavándose las manos ("no somos nosotros, es Europa")
Esen esta "Europa" que desde hace treinta años las politicas migratoriastienden hacia "la inmigracion cero". Por lo tanto en los hechos, lasmigraciones nunca han parado del todo: siemprehan existido y siempre existirán. De entrada porque el poder nocontrola (aún) todo, pero además porque la inmigración clandestinasirve al capitalismo. La construcción de la categoria "sin papeles" noes una consecuencia desafortunada de estas políticas, sino una voluntadpolítica. Además hoy en dia, frente a esta realidad, los dirigentes detodos los colores están de acuerdo para pasar a una política mas "realista", la de la inmigración económica.
El20 de mayo una nueva directiva deberá ser votada en el parlamentoeuropeo con el fin de harmonizar las politicas migratorias de lospaises europeos. Entre las nuevas disposiciones destacamosnotablemente: un máximo de tiempo de estancia en un centro cerrado de18 meses, exilio de cinco años fuera del espacio Schengen para todoexpulsado,..

Estanueva directiva no nos asombra. No es la consecuencia de un disfuncióno de una deriva de la democracia, sino una parte integrante de sufuncionamiento. Un sistema ( supuestamente representativo o no) basadoen las fronteras no existe sin campos (cárceles, centros cerrados,...)ni sin aparato represivo.
Sieste nuevo ataque, este nuevo avance hacia el control total no nossorprende mucho, nosotros hemos decidido no volver a aceptar ensilencio los golpes que nos propina.
Nosotroses ese número cada dia mas grande de personas que se dan cuenta delengaño democrático. Personas que experimentan en el fondo de sí mismasla desposesión de sus vidas por el poder.

Frentea este sentimiento de desposesión podemos resignarnos. Podemos intentarmejor o peor apaños individuales. Pero también podemos decidir lucharpor la reapropiación de nuestras vidas en una llamada hacia laautonomia y la libertad. Y es por todo esto que hay un sistema a derrumbar, ya que ¿Cómo ser libres mientras haya una maquinaria represiva en funcionamiento?
A partir de ese momento esta lucha no podrá ser parcial.

SI ATACAMOS LOS PAPELES, es porque permiten el control del Estado sobre nuestras vidas. Es porque nos asignan auna nacionalidad y a ser controlados por una autoridad. Es porquecondicionan nuestras vidas sobre la tierra por un trozo de papel..

SIATACAMOS LAS FRONTERAS, es porque son construcciones históricastrazadas según los intereses (económicos) de unos cuantos dirigentes.Porque son un obstáculo para hacer lo que tengamos ganas. Estasfronteras que no son ni naturales ni evidentes. Sirven para controlar,regular, delimitar, dividir...

SIATACAMOS LOS CENTROS DE RECLUSIÓN, LAS CÁRCELES Y LA LÓGICA DELENCIERRO, es porque nos arrancan nuestran hermanas, nuestros amigos,nuestros hijos, nuestros vecinos, aunque sensiblemente sabemos que notienen nada que hacer. Es porque el poder decide por nosotros comoresolver nuestros conflictos. Porque nos privan de nuestra libertad.Porque, al final, son cementerios donde se entierra en vida a todosaquellos que no siguen las reglas del juego que no nos convienen y queno hemos elegido.

Estallamada internacional no quiere políticas mas humanas sino ladestrucción de toda forma de gestión exterior a nuestras vidas.
Notenemos nada que reivindicar. Solo deseamos la LIBERTAD. Y todas laspersonas que hayan intentado acercarse a ella saben que no puedepedirse ¡sino tomarla!

Setrata de que cada una de las personas que se adhieran a esta llamadahagan todo cuanto les sea posible para mostrar que ninguna resignaciónes posible frente a regímenes que nos oprimen. ¡¡LIBERTAD!!


Apelointernacional para dois dias de acções dia 31 de Maio e 1 de junhocontra as fronteiras, as nações, os centros fechados para imigrantes,as prisões e os seus cães de guarda.

Num mundo onde tudo está controlado, não poderia haver excepção no que toca à livre circulação dos seres humanos.
Às numerosas leis que nos subservem à sua autoridade, os Estados acrescentaram as 'politicas de imigração'. Permitindo-lhes assim de saber quem se encontra onde e a que momento, mas também permititindo-lhes de decidir por nós da possibilidade de pousar (ou não) o pé onde quisermos. Ainda por mais, essas leis servem interesses politicos e economicos criando assim a figura do 'estrangeiro'.
Quanto ao aparelho 'Europa', este vem se acrescentar às multiplas armas que os Estados utilisam para legitimar as suas campanhas reprecivas desresponsabilisando-se completamente das suas escolhas politicas.('não somos nós é a Europa!')

É nesta 'Europa' que desde há trinta anos as politicas d'immigração se dirigem para uma 'imigração zero'. Apesar de, na realidade, as migrações nunca serem totalmente impedidas: sempre existiram e sempre existirão. Primeiro, porque o poder (ainda) não contrôla tudo, mas também porque a imigração clandestina é muito útil para um sistema capitalista onde o dinheiro é mais importante do que o ser humano. A construcção da categoria 'sem papel' não é uma consequencia casual destas politicas mas o producto de uma vontade politica. Ainda por mais, face a essa realidade, os dirigentes da direita até à esquerda estão de acordo para propor uma politica mais 'realista', da imigração économica.

Dia 4 de junho, uma nova directiva vai ser votada no parlamento europeu para harmonisar as politicas d'imigração dos países europeus. Entre as novas disposições: a passagem do tempo de retenção máximo de12 a 18mêses, a exclusão de 5 anos do território Schengen de todos os expulsos,...
Esta nova directiva não nos surpreende. Ela não é a consequência de um 'disfuncionamento' ou de uma 'deriva democrática' mas faz parte integrante do seu funcionamento. Um systema (seja ele pseudo representativo ou não) baseado nas fronteiras e na ilegalisação de todos os que as traversam não existe sem prisões, nem centros fechados,...nem aparelho repressivo.
Se este novo ataque, este novo avance para um contrôlo total das nossas vidas não nos surprende, decidimos nunca mais aceitar os seus golpes que nos oprimem.
Nós ? Um número cada vez mais importante de pessoas que se dão conta desta mascarrada democrática. Pessoas que sentem no fundo de elas próprias a 'desposse' das suas vidas pelo poder

Face a este sentimento de desposse, podemos nos resignar. Podemos tentar o deserrasque solitário. Mas podemos também decidir de lutar para nos reapropriarmos das nossas vidas num apelo para a autonomia e a liberdade. Para isso há um sistema para destruir, pois como ser livres enquanto houver um aparelho repressivo instaurado?

Nestas condições a luta não poderia ser parcial.
SE NÓS ATACAMOS OS PAPEIS, é porque eles permitem o contrôlo do Estado sobre as nossas vidas. É porque eles nos atribuem uma nacionalidade e um contrôlo pela autoridade. É porque eles condicionam as nossas vidas a um pedaço de papel...
SE NÓS ATACAMOS AS FRONTEIRAS, é porque elas são construções históricas traçadas segundo interesses (économicos) de alguns dirigentes. Porqueelas são obstáculos às nossas vontades. Essas fronteiras não são nemnaturais, nem evidentes. Servindo para contrôlar, regular, reinar,delimitar, dividir...
SE NÓS ATACAMOS OS CENTROS FECHADOS, AS PRISÕES E AS LÓGICAS CARCERAIS é porque estas nos arrancam às nossas irmãs, amigos, crianças, vizinhas enquanto que sensivelmente nós sabemos que eles não têm que lá estar. É porque o poder decide por nós de como resolver os nossos conflitos.Porque elas nos privam da nossa liberdade. Porque enfin são as masmorras de todos os que não seguem as regras do jogo que não nos convêm e que não escolhemos.
Este apelo internacional não quer politicas de imigração mais 'humanas' mas a destruição de toda a forma de gestão exterior às nossas vidas.
Nós não temos nada a revendicar a não ser a LIBERDADE. E qualquer pessoa que dela tentou se apróximar sabe que esta não se pede mas se toma!

 

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